Merveilleux ! Tout simplement merveilleux ! A moi la super semaine qui tourne à la chance et au bonheur pour moi. Lundi, j’avais réussi à clouer le bec à ma pire ennemie, la grosse Audrey Rangbell et mardi, j’ai trouvé vingt dollars sur le trottoir. Et aujourd’hui, j’étais motivée à me rendre à l’entraînement habituel du mercredi soir en compagnie de mes camarades, tout autant Cheerios que moi. Ce n’était pas un entraînement officiel mais plutôt quelque chose que nous organisions un mercredi sur deux. Seul truc ; je ne savais pas quoi faire pour occuper ma personne cet après-midi. Ma semaine qui était censée s’avérer parfaite devait contenir un beau mercredi où je m’amuserais comme une folle. Je n’avais pas envie de Shopping puisque je les avais fais samedi avec ma mère et je n’avais besoin de rien. Ensuite, rester à la maison ? Hors de question. Les films à la télé, pop corn en mains et à glander sur un fauteuil… très peu pour moi. Ce fut après avoir dévoré mon plat de tomates farcies à la française que je me mis à mordiller ma lèvre inférieure à la recherche d’une bonne activité.

Les idées fusèrent dans mon esprit entre Bowling, lazer game, piscine, cinéma ou tout simplement sortir en ville. Le petit hic c’était qu’il était préférable que je sois accompagnée, pour plus de funs et de folies. Parce que toute seule, vous avez l’air d’une pauvre paumée qui cherche la compagnie des gens. Disons que c’était ce que j’étais à ce moment-là. Dans ma chambre, actuellement, j’étais la paumée cherchant la compagnie. Rho et puis, tout cela commençait à m’énerver. Je pris mon Iphone et après l’avoir déverrouillé, survolait la liste de mes contacts. Quinn Fabray ? Je composai son numéro mais je tombai sur son répondeur. Flûte de flûte. Peut être que mon meilleur ami Sam serait libre. Au bout de trente secondes, c’est avec fureur que je balançai mon portable sur la couette de mon lit. Evidemment, j’étais bête… ils étaient sûrement ensemble ces deux là et ils ne désiraient sûrement pas être dérangés. Je connaissais tellement de gens au lycée que je ne savais même plus appeler. Il fallait tout de même que je fasse une distinction entre mes contacts-amis et mes contacts-contacts. Mais avant, je buvais mon cocktail de pomme tout en regardant le voisin couper sa haie. Intéressant hein ?

Puis, Dieu a enfin décidé d’illuminer mon mercredi parfait. Un vibrement parvint jusqu’à mes oreilles et mon réflexe de fille accroc à son portable m’obligea à me ruer sur ce petit objet tactile. Quelqu’un était entrain de m’appeler. Tiens, tiens…voilà qui me faisait sourire de façon bien malicieuse. Hummel voulait me parler...ou plutôt, Kurt. Disons que j’avais appris à ne plus l’appeler par son nom de famille, maintenant qu’on se connaissait mieux. La conversation fut très brève. En gros, il m’invitait au cinéma en tant qu’amis. Bah bien sur, jamais je l’aurais pris autrement. Après tout si je le tenais par la taille, ce serait Dave Karofsky qui me tuerait.

« - Coucou. Et bien, perso, cela ne me dérange pas. On s’attend près du cinéma dans trois quarts d’heure ? »

J’attendis une dernière réponse de sa part puis me hâta de me préparer. Trois quarts d’heure, c’était largement suffisant. J’aurais même pu dire une demi heure. Bref, je me peignai les cheveux et les attacha en une queue de cheval avec un élastique rouge. Puis j’enfilai ma tenue de Cheerleader. Ne me demandez pas pourquoi je n’avais pas décidé de mettre autre chose. C’était juste que nous avions l’habitude de parfois sortir en ville avec cette tenue, au restaurant ou au cinéma. De plus, mon entraînement se passerait juste après le cinéma et cela m’épargnerait un retard. Au bout de trente minutes, j’étais toute prête, bien maquillée, bien coiffée, parfumée à la fraise… parfaite, quoi.

En descendant dehors, je plaçai mon sac blanc sur le plancher plat de mon scooter. Je devais veiller à ce qu’il ne tombe pas et qu’il reste bien entre mes jambes. Cinq minutes plus tard, j’étais arrivée jusqu’au grand cinéma, tout beau, tout moderne, tout neuf. Je calai mon scooter dans un des parkings faits pour et prit mon sac. Je m’avançais lentement vers l’entrée du cinéma et observais les différentes affiches. J’avais complètement zappé de lui demander le film qu’on allait voir. Rapidement, j’envoyais un message à Kurt pour lui faire part de mon interrogation. Puis, je m’assis sur un banc libre en attendant mon rival et en buvant ma bouteille d’ice-tea.