Fais moi part de ton histoire... De ta naissance à aujourd'hui.

«James naquit dans une petite agglomération en banlieue de San Francisco par beau jour de septembre. Il suivait son grand frère que de seulement dix mois, ce qui faisait qu’il allait être dans les mêmes classes tout au long de leur vie, du moins au même niveau scolaire. Leur premières années de vie furent paisible et rempli de joie, mais tôt ou tard tout a une fin… Tout commença par la séparation de ses parents et par la vente de la maison familiale, le dernier vestige de cette vie empli de bonheur et d’abondance disparu en même temps que le jeu de clé. Les deux parents voulaient la garde à plein temps des enfants, mais malheureusement il n’y en avait qu’un seul qui pouvait y aspirer. Comme aucun des deux ne voulaient lâcher le morceau James et Alex durent voyager entre les psychologues et les avocats pour décider lequel des deux parents aurait la garde, James était alors âgé que de huit ans. Finalement c’est grâce à sa condition financière que leur père eut la garde, les deux garçons ne voyait leur mère dorénavant que deux week-ends par mois. Jusqu’à dix ans la nouvelle petite famille resta en Californie, mais après les choses se gâtèrent, déménageant souvent en raison de la perte fréquente d’emploi de leur père la vie social des garçons commença à s’effriter peu à peu. Déjà que James était du type solitaire, ou du moins il n’allait pas vers les gens facilement, déménager sans cesse n’aidait pas son cas. Il remplaça vite la vie sociale par autre chose, ça aurait pu être le sport, l’ordinateur ou tout simplement la console, mais pour lui c’était la musique.

C’est à son anniversaire de douze ans que son père lui acheta sa première guitare électrique. Ce fut le coup de foudre. Maintenant les déménagements et la solitude ne le dérangeaient plus, tant qu’il avait sa guitare et son ampli le monde aurait pu s’effondrer lui serait resté intacte. Même le comportement quasi mythomane de son grand frère lui passait relativement bien au dessus de la tête, bien qu’il désapprouvait totalement ses actions. Il progressa vite en musique, en même temps quoi de plus normal quand on passe tout son temps à en faire, si bien qu’il se mit à la chanson et rapidement il se découvrit un autre talent. Contrairement à son frère James n’aimait pas se pavaner devant tout le monde, il préférait laisser cette sphère de sa vie à la maison, en plus il ne croyait pas en son talent, il ne se trouvait jamais assez bon. Les années de lycée se suivait et se ressemblait, une année dans une ville et un déménagement, mais au moins une certaine personne dans la famille semblait apprécier.

Un bon matin James reçu une lettre d’admission au lycée McKinley de Lima, étonné il alla voir son père qui lui expliqua qu’il n’avait pas encore eu le temps de leur en parler, mais qu’il allait bientôt redéménager, mais cette fois c’était pour de bon, il ne bougerait plus. Cette phrase James devait l’avoir entendu des millions de fois, mais face à la joie de son père il ne put que sourire en souhaitant que cette fois-ci ce soit vrai. La petite famille arriva à Lima dès la fin de l’année scolaire de sorte que les deux garçons purent se trouver un emploi d’été, James dénicha un boulot au magasin de disque de la ville, quoi de mieux pour un passionner de musique comme il était. Il ne dépensa rien de toute l’argent qu’il fit durant l’été si bien que lorsque la rentré arriva il put s’acheter un piano et même quelques partitions pour débuter. Une nouvelle année, une nouvelle ville et un nouveau défi pour un jeune musicien gonflé à bloc. La première journée dans une nouvelle école était toujours la pire, on ne connaît personne, mais tout le monde croit te connaitre, ils semblent tous penser que tu es un raté, un minable, un moins que rien, ou du moins une bonne partie. James s’en fichait il était devenu habitué à ce genre de comportement, dès le premier jour il vit l’affiche signalant que le Glee-Club était à la recherche de nouveau membre, mais sa timidité et aussi les rumeurs courant sur les membres le dissuadèrent de tenter sa chance, c’est seul qu’il allait profiter de la musique et ce n’est que le silence qu’il pouvait désormais brisé avec ses accords et ses chansons.
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